... Renouvelé dès Janvier 2009 pour le BeauTempsThon, puis Mars sur les routes de la Tromph Party, et tout récemment, lors de l'AC en Bugey ( une région verte à souhait, fleurie selon mon cœur ) où, depuis le Grand Colombier, guidés par Pôpa, nous avons découvert un panorama à faire baver tous les géographes de France et d'ailleurs.

  "L'homme-boussole" (l'un des surnoms du Philo) nous ayant concocté un bel itinéraire, jouissant de plus d'un temps clément, nous avons pris la (longue) route vers le Rouge Gazon, Jeudi dernier, en bonne compagnie, retrouvant Man, Laurent, Georges, puis Duvalben, Patix, Marc de Beaucaire. Une dame avec nous à Manosque, une dame à l'heure; qu'on se le dise, Nathalie ne confirmait pas sa réputation de boulet, les mecs !
A tel point qu'elle omit de voir les panneaux annonçant l'aire du même nom sur le chemin du retour. ;-)

  C'est bon d'oublier un peu les beaux paysages pour mieux les retrouver: onduler à moto le long du Doubs, quel régal !

  L'orage était déjà passé sur les Vosges avant notre arrivée; là-haut, cela sentait le bois, l'herbe, les fleurs sauvages.
Bientôt, on s'installait ... Manu nous avait réservé, au Philo et à moi, "la chambre nuptiale", qui possède une terrasse - un balcon, quoi,
pour que "Roméo" puisse grimper retrouver "Juliette", 30 ans plus tard...

  Les copains bretons, hilares, nous ont demandé s'il y avait une glace au plafond
( Hum ! Christophe ! ).
En l'absence du Philo, certain soir de la NC, sache que j'ai reçu successivement, pour des gouzis-gouzis aux huiles, dans la chambre nuptiale", un homme en slip puis une femme sans tee-shirt ... 

Coquin ... Cochon qui s'en dédit...

  Transition toute trouvée pour t'amener sur le chapitre du cochon, le vrai, car du cochon, zon, zon,zon
Y'en a au Rouge Gazon, y compris un succulent cochon de lait rôti, à nous servi,
"le Sam'di soir après l'turbin".

  On pourrait chanter aussi :
" Lundi, des patates... Mardi des patates..." - poêlées, rissolées, gratinées au munster; on ne s'en lasse pas. Quant au pâtisseries de Maître Christian ( le patron, UN MOTARD ) meilleur ouvrier de France, elles sont légères, légères - et ce n'est pas de la blague : tu vois arriver de loin un truc énorme et tu penses " Ouh la la ! Une lourdeur autrichienne ! Pas du tout. T'as tout faux.

  Maintenant place au défilé d'images ...

Est-ce que tu vois les virages verts, les nombreux cols, les vallées proprettes et fleuries, les lacs ? Moi, je suis amoureuse du Kruth-Wildenstein, déjà tant admiré, l'an dernier, à l'AC, depuis la Route des Crêtes.

  ... Et puis un bon groupe de motards, dont nous sommes, sur la Place Stanislas, à Nancy, sous un grand ciel bleu inespéré après l'orage nocturne et la brume froide du matin. Frapi a rudement bien fait de vouloir jouer les touristes : le Versailles du roi de Pologne et duc de
Lorraine a de la gueule. Les ors nouveaux vont se patiner et j'aimerai encore les revoir.

  Bien sûr, ne rate pas les facéties des uns et des autres.
 - Cécé pose avec des oreilles-tranches de pain, dents en avant, pognes devant lui, en souris géante.
 - Haroun, un doigt ganté droit dans l'oreille de Doloop se demande, lors d'un arrêt, à quoi ça sert; il n'en a pas la moindre idée - c'est sûrement pour la "beauté" du geste - n'imagine rien.
 - Vois Frapi enlevant sa combine de pluie bien trouée, d'un exquis jaune canari - et le même Frapi rentrant au campement, Samedi soir, sur sa Guzzi rouge ornée de branches de hêtre; il n'est pas le seul à avoir moissonné : Tom4 et Shooting-Star ont aussi décoré leur monture d'herbes souples et de branchages : des chevaliers de Mai. Très photographiés, tu t'en doutes.

  Facéties ...

  Poésie... Michaele-Angelo me raconte ... Et me voilà avec lui, en Belgique, en Italie, dans le temps d'avant.

  Les retrouvailles font chaud au cœur : six ans sans voir Ze Patty, cinq sans voir Warning et nous voilà réunis sur la terrasse du Rouge Gazon, au soleil. Nous sommes six à cette table. Vincent mange avec nous en attendant que la casse ouvre, à Altkirch où il va descendre très doucement, tout à l'heure, pour tâcher d'y dégoter des pièces. Olivier est là aussi, qui sort d'une crève fatigante.
( Certains des copains, qui s'en seraient bien passés, se souviendront de la NC09 où billes roulent, gravillons roulent, poignées s'enroulent...  Motos s'écroulent... )

  Bien sûr, ça défile encore. J'ai gardé le plus beau pour la fin : LES FILLES, LES CAILLES. Toutes celles que nous connaissons mais aussi les nouvelles :
D'abord une toute petite fleur d'abricot de six mois, messagère d'espoir pour LAN et CRAM, qui fixe sur toi ses grands yeux noirs.

 Estelle, la gente, la gracieuse ( ma future collègue - les potaches auront bien de la
chance )

"Qu'il la fait bon regarder,
La gracieuse, bonne et belle"... 

venue voir les motards avec sa môman et son p'pa-tix. Estelle, que nous espérons bien retrouver lors d'autres concentr' pour tchacher et rigoler ensemble.

Sans oublier la jeune dame qui sera bientôt Mme Serge/XX.

  Une fois n'est pas coutume : Le Philo et moi nous sommes accordé un jour  SANS... ROULAGE.
 Vive les sentiers, la route forestière en pente douce. Fraises des bois, myrtilles, framboises, noisettes abonderont de l'été à l'automne
( Sylvie devra attendre, la gourmande. )
Pour qui sait regarder attentivement, la forêt révèle la présence d'elfes et de sylves : ils se cachent parfois entre les arbres ou au cœur des souches ( Cherche-les dans certaines photos du Philo.)

  Un jour sans roulage, ça soulage... Qui ? ou quoi ? Devine ! Tu peux chanter avec nous en parodiant les Charlots :

Dessous l'Paqu'bot, devinez quoi qui gna, (bis)
        Y'a un pe-neu, le plus joli des pe-neux
        Lequel s'use tout d'même un peu (c'est même plus un euphémisme)
        A l'arrière comme on est deux,
        Et tralalalalaire et tralalalalala,
        Pour le morlingue, c'est cher,
        On s'y fait pas !

Encore heureux qu'il n'ait pas fallu enchaîner, pour regagner le grand sud, Dimanche,
"Un kilomètre à pied ... etc...
C'était mieux de rouler avec Nathalie, Djeel et le grand Marc ! 


 Je suis rentrée groggy, suante, (36° à Grenoble), avec un sacré mal aux fesses.

        MAIS j'en redemmmmmande.

ENCORE MERCI à MANU et PHILOU ainsi qu'à vous tous. et à l'équipe du RG.

        Je vous souris et vous "bige"

Dame Jo, l'enragée du Paquebot.

PS : En 15 jours, le Bugey, Risoul 1850, les cols de Vars et d'Allos,
puis les Vosges, c'est plus de l'amour c'est de la rage.